Selon une étude citée par The Guardian (Billion Dollar Boy, 2025), 1 créateur sur 2 dit avoir déjà vécu un burn-out lié à sa carrière sur les réseaux.
Et 37 % ont sérieusement envisagé d’arrêter.
“You can’t pause the internet.”
Impossible de faire une pause sans risquer de disparaître du flux.
La pression est devenue constante. Le besoin de publier tous les jours, de rester “dans le fil”, d’attirer l’attention à tout prix, crée une forme d’usure mentale et créative.
Cette surproduction ne laisse plus de place au temps long celui de la réflexion, de la création, de la profondeur.
Alors beaucoup décident de changer de rythme.
Cette semaine, par exemple, Louise Chabat annonçait vouloir diminuer sa présence sur Instagram. Le rythme est devenu difficilement tenable.
Elle préfère désormais se concentrer sur son podcast, un format plus long où l’on prend le temps, et sur les retraites qu’elle organise.
Et elle est loin d’être la seule.
Emma Chamberlain, figure emblématique de la création en ligne, parle ouvertement du besoin de ralentir, d’avoir “des échanges réels, pas juste du contenu à consommer”.
Le format long, qu’il s’agisse d’un live, d’un podcast ou d’un décryptage, est plus qu’un format : c’est une respiration dans un monde qui va toujours plus vite.
Un espace pour reprendre le contrôle, aller au fond des sujets, reconnecter avec son audience sans devoir tourner une vidéo par jour.
Et ce recentrement sur le format long est aussi une bonne chose pour nous autres scrollers.
Plusieurs études montrent que les formats ultra-courts ont un coût pour notre cerveau.
Une consommation régulière de reels ou de vidéos de 15 à 60 secondes réduit notre capacité de concentration, affaiblit le contrôle attentionnel et diminue la mémoire de travail.
Face à cette surcharge cognitive, ralentir pour revenir à des formats qui prennent le temps de penser, d’explorer, de raconter devient non seulement un choix stratégique, mais aussi un choix de santé mentale et cognitive.
Au-delà du bien-être des créateurs, le format long devient aussi une stratégie durable.
Un contenu long bien pensé peut nourrir des semaines de publications : des extraits courts, des citations, des stories, des publications LinkedIn ou Instagram…
Ce modèle “slow content” permet de :
C’est là que le clipping entre en jeu.
Le clipping, c’est l’art (et la technique) d’extraire les moments les plus percutants d’un contenu long un podcast, une interview, un live pour en faire des formats courts adaptés aux réseaux sociaux.
Chez BeNarative, c’est exactement ce qu’on permet : tourner une fois, raconter en profondeur, puis multiplier les formats pour que chaque idée vive plus longtemps.
Moins de pression. Plus de sens.
